L'édito du poète

↘ Septembre a commencé dans la chaleur de la fin d’été, tout torride dans ses baskets presque neuves, et fini dans les pluies froides de l’automne tout mouillé, mais content de s’être rincé la gueule.

La gueule, oui, car septembre est une bête sauvage, mes amis, un temps continu, entre chien et loup. Septembre, c’est des canines de pluies sur le pelage du bitume chaud, c’est les feuilles rousses des premiers poils qui tombent,

En un mot, le changement.

Le changement étant la seule chose d’à peu près constante dans ce monde (ce n’est pas de moi, mais paraît-il qu’on ne ferait tous que s’inter-citer), l’Odylus n’a, semble-t-il, pas dérogé à la règle :

Arrivée des Noun ->

On est là, on est dans la place, on comprend pas très bien encore, qui, que, quoi, comment, et toute une autre série de questions qui n’ont rien à voir, mais on est là…

Donc premier changement pour nous les Noun parce que, en plus d’essayer de comprendre ce qui nous arrive au milieu de la meute de chiens et de loups qui nous hurlent dans les oreilles un truc du genre : « C’est la rentrée !!! », eh bien on essaye aussi d’appréhender ce lieu qu’est l’Odylus, de le dresser…

On est là, mais on sent pas encore qu’on est là.

On s’est peut être rencontrés, vous et moi, au détour d’un couloir, mais on a pas encore vraiment Échangé…

Et là, je suis obligé de lâcher une majuscule parce que ce mot-là, on me l’a sorti dans tout un tas de paperasse sans jamais le comprendre…

Donc je me dis, on va échanger, et ça pourrait même être un échange très bien, ou bien décevant, mais en tout cas il y a quelque chose à Essayer :

En d’autres mots, un changement à opérer.

Bien à vous,

Théo. ↙